Ayant pour prétexte l’élaboration de la trame sonore de son plus récent film, et à l’aide de 8 tourne-disques, Patrick Bernatchez a exploré les Variations Goldberg à travers des jeux de fragmentation, de répétition et de superposition.
Ces explorations plutôt aléatoires au début, se sont progressivement affinées. 

Avec la participation d’Avatar, Patrick Bernatchez élabore la suite de ce projet en quittant le vinyle pour retourner au piano. Il crée une version aux myriades de loops interprétées par 8 pianos mécaniques (disklavier) ou encore, par 8 pianistes. De cette conception sonore émaneront toujours des bribes des Variations Goldberg, mais le résultat se rapprochera davantage de la musique minimaliste des années 1960 et pourrait rappeler l’univers de Steve Reich, de Therry Reilly ou de Philipp Glass.

Photo : Toni Hafkenscheid, courtoisie de Diaz Contemporary, Toronto