Noroît dans l’hippocampe

Myriam Lambert

Installation

Noroît dans l’hippocampe est une métaphore de la mémoire visuelle et sonore des Québécois.

Noroît dans l’hippocampe est une métaphore de la mémoire visuelle et sonore des Québécois. Diffusée dans une église, un espace qui a particulièrement marqué l’identité de la province, cette œuvre propose une nouvelle manière de voir l’histoire des Québécois. Par cette œuvre, l’artiste recontextualise plusieurs documents originaux ou tirés d’archives et retravaillés. Des sons triturés et des projections d’images sur des pales d’éoliennes en mouvement mettent en perspective des expériences populaires considérées comme des marqueurs d’identité.

Détentrice d’une maitrise en arts visuels et médiatiques de l’Université Laval (2016), Myriam Lambert explore le thème de l’identité par le biais d’interventions dans des lieux de mémoire. Celles-ci peuvent se concrétiser par le biais de l’art sonore, l’art électronique, de l’installation, la performance et la littérature ; l’idée est d’utiliser le médium le plus cohérent pour la réalisation d’une empreinte identitaire à même les lieux de mémoire.

Autant par le biais d’expositions que pour la création d’œuvres dans le cadre de résidences d’artistes ou de commandes d’œuvres, le travail de Lambert fut appuyé par Rad’art (Italie), Utopiana (Suisse), Fondación Casa Proal, Ondarte (Mexique), Galeria Nacional del Museo de los Niños (Costa Rica), Peras de Olmo, Université Tres Febrero (Argentine), La Kasa Karakola (Équateur), Le Laboratoire NT2, Avatar, Les Productions Recto-Verso, Le Mois Multi, La Galerie R3, La Chambre Blanche, Regart, Manif d’art de Québec, L’Écart (Canada) et d’autres. Chacune de ses œuvres a été réalisée en rapport à l’identité et à la mémoire des lieux. Ses réalisations ont notamment été présentées dans d’ex-camps de concentration argentins, d’ex-pénitenciers costaricains et dans un parc à résidus miniers à Rouyn-Noranda.

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