Cycle de dérives

Ariane Plante 

Publication

Le projet littéraire à la source de l’expérimentation sonore d’Ariane Plante s’intitule Promenades et découle d’une résidence d’écriture au festival d’arts multidisciplinaires Laisser le passage libre en France en juillet 2010.

Cycle de dérives est la première œuvre sonore d’Ariane Plante. Elle est le résultat d’une expérimentation qui consistait en la création d’une promenade sonore par l’utilisation de narration et de sons issus d’enregistrements de terrain (field recording) qu’elle avait elle-même réalisé. Inspirée par la structure des cycles de mélodies (Song Cycle ou Lieder) propres à la musique classique, l’artiste souhaitait créer une pérégrination sonore en « mettant en atmosphère » les espaces traversés et en liant les moments de déplacement aux moments où son regard, son oreille ou son attention s’arrêtaient sur un élément du paysage, sur la vie qui lui parvenait par les fenêtres, sur les gens croisés au passage.

Basée à Montréal, Ariane Plante est artiste et commissaire en arts visuels et médiatiques. Autodidacte, elle détient une formation en anthropologie et œuvre dans le milieu artistique depuis 2005. Boursière du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts de Montréal et de Première Ovation, son travail a été présenté au Québec, au Canada, en France, sur des plateformes en ligne ainsi que dans des publications numériques.
Elle a participé à des expositions et événements collectifs comme Truck Stop, organisé par CLARK et L’Œil de poisson (2017), l’exposition Extension et pratique des idées, initié par VU et présentée au Musée d’art de Baie-St-Paul dans le cadre de Manif d’art 8 (2017), puis à Marseille (2018) ou encore le Grand Happening d’Avatar (2014). Elle a réalisé et publié une création sonore radiophonique commandée par Avatar pour le projet Repères (2020), et a participé à l’exposition virtuelle Cadrer la nature (2020), présentée par le Centre d’exposition de l’Université de Montréal.

Depuis 2015, elle travaille à la création d’herbiers sonores, un projet de recherche au long cours, intitulé La cosmogonie des sons, dans le cadre duquel elle archive des écosystèmes naturels fragilisés par l’activité humaine pour rendre compte de leur transformation dans une installation numérique, visuelle et sonore.

À l’automne 2020, elle amorce un cycle de travail portant sur la figure du silence dans le paysage et sur la création de dioramas intermédiatiques.

Commissaire des éditions 2016, 2017 et 2018 du Mois Multi, festival international d’arts multidisciplinaires et électroniques de Québec, elle exerce désormais comme indépendante et collabore avec différents artistes et de nombreuses organisations en arts actuels. Depuis 2018, elle développe en outre le volet d’expositions en arts visuels numériques le Grand Théâtre de Québec, pour lequel elle agit à titre de consultante et de commissaire.

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